we're just kids we weren't supposed to be heroes (neville)

Venu au monde quelques heures avant le célèbre Harry Potter, Neville était l’un des deux garçons concernés par la prophétie émise par Sybille Trelawney à Albus Dumbledore. Ayant poussé ses premiers cris pendant la première guerre des sorciers, il est né de deux Aurors connus, appréciés et membres de l’Ordre du Phénix originel. Malheureusement, il n’a connu que six mois d’une vie auprès de ses parents, avant que le drame s’abatte sur leur famille. Après la défaite de Voldemort contre Harry à Godric’s Hollow, quatre des plus fidèles partisans du mage noir (Bellatrix Lestrange, Rodolphus Lestrange, Rabastan Lestrange et Barty Croupton Junior) ont attaqué Frank et Alice. Torturés dans le but d’extorquer des informations sur le lieu où pouvait bien se trouver le Seigneur des Ténèbres, Frank et Alice ont perdu l’esprit et ont été envoyés à Ste Mangouste tandis que leur tortionnaires étaient condamnés à Azkaban à vie. Les parents de Neville étant devenus des résidents permanents de l’hôpital, il a été recueilli par ses grands-parents paternels. Il a toutefois principalement été élevé par sa grand-mère, ayant été témoin de la mort de son grand-père au cours de sa tendre enfance, ce qui lui a donné la malheureuse faculté de voir les Sombrals. Sa grand-mère étant une femme formidable mais plutôt sévère, Neville ne s’est jamais senti à la hauteur de grand-chose et encore moins des capacités et autres prouesses de ses parents. Souvent comparé à eux, ça ne l’a pas aidé à développer beaucoup d’estime de soi. Il a toujours été reconnaissant d’avoir été élevé par sa grand-mère, mais il l’a aussi toujours craint quelque part. Désireux de faire ses preuves, il a pourtant au contraire eu tendance à devenir un petit garçon renfermé, ne s’intéressant pas à grand-chose d’autre qu’aux nombreuses plantes du jardin où il pouvait passer beaucoup de temps ainsi qu’aux précieuses photos de ses parents et aux visites répétées à l’hôpital qu’il réclamait quasiment tous les jours sans comprendre que ce n’était pas possible. Il jouait parfois avec d’autres enfants du quartier, mais globalement il était un peu isolé, côtoyant seulement des personnes âgées. Un peu dans son monde, pensant souvent à sa maman et à son papa et se demandant ce qu’aurait été la vie s’ils ne lui avaient pas été arrachés, Neville a longtemps eu l’air d’un garçon en retard sur son âge. Ses proches ont d’ailleurs pensé pendant des années qu’il était un Cracmol. Son grand-oncle Algie l’a par exemple lâché dans la mer au bout de la jetée de Blackpool en espérant qu’il manifeste des signes de magie, mais Neville a bien failli se noyer. Pourtant, il en avait déjà montré dans le passé. Très peu de temps après sa naissance, Neville était capable d’ajuster ses couvertures pour qu’il soit emmailloté plus confortablement, mais personne n’a été témoin de cette démonstration inhabituellement précoce de magie mineure. C’est finalement quand Algie l’a tenu par les pieds au bord d’une fenêtre, puis lâché, que Neville a miraculeusement rebondi et s’en est tiré sans la moindre égratignure. On raconte que sa grand-mère en a pleuré de joie. Plus tard, au moment de son entrée à Poudlard, il a reçu la baguette magique de son père, précieux héritage. En résumé, Neville n’a donc pas eu une enfance des plus classiques et la présence de ses parents lui a beaucoup manqué tout en souffrant de se sentir peu valorisé vis-à-vis d’eux, mais dans son malheur il a eu l’immense chance d’être recueilli et aimé par ses proches.

Très content d’aller à Poudlard tout en redoutant l’intégration au milieu de ses camarades, Neville a rencontré Hermione Granger, sa toute première amie, dans le Poudlard Express. Il a par la même occasion perdu Trevor - déjà sur la plateforme 9 3/4 en réalité -, le crapaud qui lui a été offert pour sa rentrée à l’école. Après avoir parcouru les wagons, c’est finalement auprès de Rubeus Hagrid qu’il le retrouvera, à la gare de Pré-au-Lard. Pendant la cérémonie de la répartition, il a demandé au Choixpeau de l’envoyer à Poufsouffle, intimidé par la réputation de bravoure de Gryffondor et ne se sentant certainement pas à la hauteur. C’est pourtant là-bas qu’il a été réparti quand même, pour la plus grande fierté de sa grand-mère. Il a fait la connaissance de ses camarades et, bien que n’ayant pas de véritables amis en particulier, il a été content de s’entendre avec tout le monde. Sa première année s’est globalement bien passée, même si elle a été marquée par divers accidents comme des farces de Peeves, le fait d’avoir fondu le chaudron de Seamus en cours de potions, un poignet cassé en cours de vol ou pire encore, les méchancetés des Serpentard. Découvrir le château, bien s’entendre avec des camarades de son âge, ça lui a fait du bien en dépit des mésaventures auxquelles il a été mêlé (le duel de Harry avec Malfoy, la visite impromptue du couloir interdit, la rencontre avec un chien géant à trois têtes, affronter à lui seul Crabbe et Goyle en se faisant assommer pendant un match de Quidditch, se retrouver dans la forêt interdite avec Harry, Hermione, Malfoy et Hagrid en guise de retenue). Le fait d’avoir essayé d’empêcher le célèbre trio de sortir à nouveau la nuit lui a finalement valu dix points au banquet de fin d’année, à sa grande surprise. Bien que pas très doué en cours (et surtout en potions), il est passé grâce à sa bonne note en botanique qui a aidé à rattraper le reste. Sa deuxième année a été plus sombre, à cause du monstre de la Chambre des Secrets. Il a lui-même eu peur d’être attaqué en dépit de son statut de sang-pur, à cause de ses faibles capacités magiques. Affecté par la pétrification d’Hermione, il a été très heureux d’assister au retour à la normale en fin d’année scolaire. Mais la troisième année n’a pas été plus heureuse, les choses se corsant dès le trajet dans le Poudlard Express où, une fois le train arrêté, il est entré dans le compartiment du trio et de Ginny. C’est la première fois de sa vie qu’il a rencontré un Détraqueur qui a affecté chacun d’entre eux, mais il a particulièrement pris peur en voyant Harry se sentir aussi mal. Heureusement que le professeur Lupin était là, même si la présence des Détraqueurs a mis les élèves mal à l’aise tout au long de l’année scolaire. Toujours timide et maladroit, Neville a continué d’enchaîner les incidents (casser les tasses du professeur Trelawney, ne pas réussir à apprivoiser un hippogriffe, finir avec une potion orange plutôt que verte), le plus grave étant de perdre une liste de mots de passe pour entrer dans la Tour de Gryffondor parce que le remplaçant de la Grosse Dame en changeait tout le temps. La menace de Sirius Black a pesé toute l’année sur le château et Neville s’est fait sévèrement punir par le professeur McGonagall (retenue, interdiction d’aller à Pré-au-Lard et interdiction aux autres lions de lui donner le mot de passe), sans compter la beuglante de sa grand-mère. Ça n’a donc pas été une très bonne année, mais la suivante n’a pas été des plus tranquilles non plus. Entre les cours du professeur Maugrey qui lui ont évidemment rappelé de mauvais souvenirs de ses parents, l’arrivée d’élèves étrangers et le fait que Harry ait participé contre son gré au Tournoi des Trois Sorciers, rien n’est jamais vraiment calme à Poudlard. Il a voulu inviter Hermione au bal de Noël mais comme elle y allait déjà avec quelqu’un d’autre, il s’y est rendu avec Ginny et s’en est sorti après lui avoir marché seulement une fois sur les orteils. L’année scolaire a évidemment été marquée par les tâches du Tournoi, puis par la terrible perte de Cedric Diggory et le retour de Lord Voldemort. Tout l’été, Neville s’est inquiété et sa grand-mère a immédiatement pris position du côté de Dumbledore et Harry. Lors du trajet en train pour la rentrée, il a rencontré Luna Lovegood et a montré à ses amis son précieux Mimbulus Mimbletonia, cadeau de son grand-oncle. Il a défendu Harry pendant son échange verbal salé avec Seamus, affirmant que sa grand-mère et lui le croyaient. Et quand l’Armée de Dumbledore a vu le jour, Neville a été un des premiers à signer le parchemin d’Hermione. C’est dans ce groupe, au milieu de personnes qu’il apprécie beaucoup, qu’il a commencé à se révéler. En dépit de ses difficultés, il a continué à progresser et ça l’a aussi aidé à vaincre un peu sa timidité. Pendant la période des fêtes, tandis qu’il rendait visite à ses parents, il a rencontré le trio et Ginny alors qu’il n’avait parlé à personne de son histoire familiale. Ça l’a mis mal à l’aise, même s’il affirme à haute voix être fier des sacrifices et de la bravoure de ses parents. L’évasion massive d’Azkaban - y compris de trois des quatre tortionnaires de Frank et Alice - l’a poussé à redoubler d’efforts au sein de l’AD. Il devient presque méconnaissable tellement il progresse et s’efforce de s’ouvrir et, quand le trio va à Londres pour tenter de sauver Sirius Black, il les accompagne sans hésiter. La bataille du département des mystères a été rude. Touché comme tous les autres, il a eu le nez cassé et s’est même fait torturer brièvement par Bellatrix Lestrange. C’est lui qui a accidentellement fait tomber la prophétie au milieu du chaos et l’apparition de Dumbledore a été un immense soulagement. Une fois la bataille terminée, il s’est retrouvé à l’infirmerie de Poudlard. Il reçoit une nouvelle baguette magique après avoir brisé celle de son père, sa grand-mère se montrant enfin fière de lui. En sixième année, il commence le trajet avec Harry et Luna, dont il continue à se rapprocher. L’année est un peu plus calme que d’habitude et il se passionne de plus en plus pour la botanique. La bataille de la tour d’astronomie marque la fin de l’année scolaire, au moment où son gallion enchanté l’alerte que Harry et les autres ont besoin d’aide. Aux côtés de Ron et Ginny, il attend Malfoy hors de la Salle sur Demande, mais ce dernier réussit à s’échapper. Il affronte courageusement les Mangemorts aux côtés de ses amis et d’une partie de l’Ordre du Phénix et se retrouve blessé - bien que beaucoup moins grièvement que Bill Weasley -, se retrouvant à l’infirmerie mais réussissant à assister aux funérailles d’Albus Dumbledore avec Luna. L’année se termine le plus tristement du monde, mais l’été à venir s’annonce encore pire.

Une nouvelle ère, plus sombre encore, s’ouvre. Les nouvelles dispositions du Ministère sont nombreuses et c’est avec un sentiment de révolte qu’il retourne à Poudlard. Avec Ginny et Luna, il reforme l’année de Dumbledore pour s’opposer au directeur Rogue mais surtout aux deux Mangemorts Alecto et Amycus Carrow. Il a eu beaucoup d’ennuis cette année-là, par exemple pour avoir refusé de lancer le sortilège Doloris sur d’autres élèves, mais aussi d’une manière générale pour son attitude ouvertement rebelle. En effet, c’est en septième année que Neville se révèle. Sa personnalité semble presque changer du tout au tout, il gagne en courage, en assurance, en charisme et même en prestance. Luna, Ginny et lui mènent d’une main de maîtres la résistance à l’intérieur de l’école, menant des actions comme sortir en pleine nuit pour écrire « L’Armée de Dumbledore, le recrutement continue », tenter de voler l’épée de Godric Gryffondor dans le bureau de Rogue et faire de leur mieux pour protéger les élèves si sévèrement punis par les Carrow. Mais ils ont dû se calmer après que Michael Corner se soit fait torturer. En plus, Luna a été kidnappée par les Mangemorts dans le Poudlard Express à l’époque des fêtes, en raison de la position pro-résistante de son père dans Le Chicaneur. Puis après Pâques, Ginny n’est jamais revenue. À ce moment-là, les Carrow avaient découvert à quel point Neville était impliqué dans les mouvements rebelles et il s’est fait battre et torturer. Voyant que ça n’avait pas l’effet escompté, ils ont envoyé des Aurors pour s’en prendre à sa grand-mère, laquelle a stupéfixé l’Auror Dawlish avant de s’enfuir. Au bout d’un moment, Neville a eu peur pour sa vie et s’est échappé vers la Salle sur Demande, qui est finalement devenue une grande cachette pour les membres de l’AD. Véritable refuge, ils ont vécu ensemble en se serrant les coudes, réussissant à se nourrir grâce au passage menant à Pré-au-Lard, directement dans le bar d’Abelforth Dumbledore qui les a bien aidés. Au mois de mai, la plupart des membres de l’AD passent tout leur temps dans la Salle sur Demande, guettant des nouvelles sur Potterveille et faisant de leur mieux tous ensemble. Finalement, il va à la rencontre du trio à la Tête du Sanglier, absolument ravi de les retrouver. Il leur raconte tout ce qui se passe à Poudlard pendant qu’ils y retournent, croyant à tort que leur présence signifie la fin du règne des Carrow. Ils veulent absolument aider et en auront finalement tous l’occasion au moment où il faut rejoindre la Grande Salle. Rejoints par l’Ordre du Phénix, il faut désormais protéger le château des attaques de Voldemort et de ses Mangemorts qui siègent autour de Poudlard en réclamant Harry. Une fois le délai accordé écoulé, Neville fait partie du groupe du professeur Chourave, qui utilise diverses plantes pour s’en prendre aux forces du mal. Pendant la trêve, il aide à transporter les blessés mais aussi les cadavres dans la Grande Salle, et reçoit de la part de Harry la mission prioritaire de tuer Nagini. L’heure est difficile, il y a beaucoup de morts, mais le coup semble encore plus fatal quand les Mangemorts reviennent avec le corps de Harry. Pourtant, Neville prend position et défie Lord Voldemort, ce qui fait qu’il se retrouve avec le Choixpeau magique qui prend feu sur sa tête. Puis tout s’enchaîne à une vitesse folle et, tirant l’épée de Gryffondor du Choixpeau - preuve que c’est un véritable lion, ce dont il a toujours douté - et d’un seul coup, tue le serpent qui est le dernier Horcruxe. Puis il se précipite dans la Grande Salle où la bataille fait rage et fait équipe avec Ron pour abattre Fenrir Greyback. Témoin de la victoire de Harry, Neville survit à la deuxième guerre des sorciers. Après la bataille, il est entouré de plein de nouvelles admiratrices à cause de son statut de pseudo-héros dans la résistance scolaire, mais c’est pourtant une seule qui lui tape dans l’oeil. Il n’ose pourtant rien tenter, en dépit du fait qu’il a pris de l’assurance. C’est le temps du deuil et, malgré la joie de la victoire et le bonheur de savoir les pires mages noirs morts, il y a beaucoup de blessés à soigner et d’enterrements auxquels assister.

La fin de la guerre a donc sonné. La relation de Neville avec sa grand-mère s’est beaucoup améliorée, étant donné qu’elle est enfin fière de lui. Les choses changent au sein de la communauté magique, des réformes sont annoncées et les procès des Mangemorts encore vivants s’ouvrent. Poudlard ne va pas rouvrir à la rentrée, mais la reconstruction commence - celle du château, mais aussi celle du monde magique en général. Quelques semaines après la fin de la bataille, Neville ne sait pas très bien où il en est. Les enterrements de tous ceux qui ont donné leur vie pour un monde meilleur l’ont durement éprouvé. Probablement comme beaucoup d’entre eux, il ressent la culpabilité du survivant. Ses sentiments sont vraiment variés, entre la joie d’avoir finalement vaincu les forces du mal, la tristesse d’avoir perdu des amis et un désir de revanche qui se manifeste de plus en plus. Tout ça le rend parfois lunatique, passant d’une humeur à une autre subitement quand il repense à de mauvais souvenirs et dans ces moments-là, il a une nette tendance à s’isoler. Pendant la guerre, il savait toujours à peu près quoi faire. Ses convictions et sa loyauté l’ont poussé à agir et il était constamment sur ses gardes, ce qui ne lui laissait guère le temps de s’attarder sur les nombreuses injustices ni de s’appesantir sur ses sombres pensées. Maintenant que tout est terminé, étrangement il se sent souvent mal et son sentiment de révolte ne fait qu’augmenter. Pendant que des héros comme Fred, Remus, Tonks ou encore Colin se reposent éternellement,  pendant que ses parents sont condamnés à vie à rester à Ste Mangouste, pendant que tous les sorciers doivent panser leurs immenses blessures affectives, d’autres Mangemorts sont encore bien vivants. Certes ils vont être jugés, mais le ressentiment de Neville ne cesse de s’accroître, le poussant dans l’excès. Il ne parvient pas à se débarrasser de sa rancoeur, qui fait naître en lui une haine auquel il n’est guère habitué. Il reste à vif sur ce sujet, le coeur torturé tandis qu’il tente tant bien que mal de se relever. La vie continue et la société tente de se reconstruire, lui-même fait de son mieux, pourtant il a beaucoup de mal à oublier ses traumatismes. Maintenant qu’il n’est plus dans l’action, ses pensées s’égarent facilement vers les souvenirs les plus difficiles à gérer, et il ne se sent plus très utile. Il a beau avoir gagné en assurance, c’est comme si la fin de la guerre l’avait rendu plus réservé, comme un retour en arrière dans les améliorations de sa personnalité. Peut-il réellement encore servir à quoi que ce soit au sein de la communauté ? Peut-on vraiment espérer des améliorations et une vie meilleure après tout ce qu’ils ont enduré et tous ceux qu’ils ont perdu ? Comment se relever après toutes ces épreuves ? Souvent perdu, torturé par ses questions, Neville s’efforce d’agir pour remédier à tout ça. Être dans l’action, c’est précisément ce dont il a besoin, non seulement pour aider, mais aussi pour se sentir utile, pour chasser ses pensées indésirables et pour vaincre la rage qu’il éprouve. Paumé dans ce qu’il veut faire de sa vie, Neville vient néanmoins de prendre la décision de rejoindre le bureau des Aurors. Hanté par son désir de rendre justice, il espère que la poursuite de mages noirs l’aidera et surtout, il a toujours autant envie d’apporter sa contribution à la guérison et aux changements effectués au sein de la communauté magique en dépit de ses nouveaux démons. Il est donc déterminé à tenter sa chance auprès de certains de ses amis pour intégrer cette unité d'élite dont il espère être à la hauteur. Pendant ce temps, il s’est installé seul à Blackpool, dans la résidence secondaire de sa famille, même s'il réfléchit sérieusement à déménager à Londres. Bien que toujours attiré par une jolie blonde, il reste un célibataire qui n’ose pas et, pour s’amuser un peu, il voit régulièrement ses amis (ce qui lui fait toujours beaucoup de bien). Il est conscient de la chance qu’il a d’être en vie, reconnaissant pour les nombreux sacrifices faits par d’autres pour un monde meilleur et même s’il y a beaucoup de choses à améliorer de son côté, il fait vraiment de son mieux.