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to my very first friend (hermione)

 :: le monde :: muggle london :: st mungo's hospital
Sam 26 Fév - 10:44

Visiblement abattu, Neville quitte la salle Janus Thickey pour rejoindre les couloirs du quatrième étage de l’hôpital de Ste Mangouste. À force de visites répétées - au point que sa grand-mère lui dise que ce n’était pas très sain -, il connaît par coeur le service de pathologie des sortilèges. Il sait que c’est ici que sont traités les maléfices chroniques ainsi que les détournements de charmes, il en connaît les prénoms des patients - y compris son ancien professeur Gilderoy Lockhart évidemment - ainsi que la guérisseuse-en-chef Miriam Strout mais est aussi connu de tous les membres du personnel. Le jeune homme a de toute façon conscience qu’avec l’histoire tragique des Londubat, il serait difficile de passer inaperçu. Il se demande encore comment il a réussi à faire en sorte que l’écrasante majorité de ses camarades ne soit au courant de rien pendant une grande partie de sa scolarité. Il faut dire que le sujet de ses parents a toujours été sensible pour Neville, lequel ne conserve aucun souvenir du peu de mois qu’il a eu la chance de passer avec eux avant qu’ils soient torturés jusqu’à en perdre l’esprit : c’était l’année même de sa naissance, peu après que les parents de Harry lui aient été arrachés et qu’il soit devenu le Survivant. Quand il avait quelques années de moins, le brun ne pouvait s’empêcher de se demander laquelle des deux situations était la pire : perdre le privilège de la vie comme les Potter, ou être condamnés à vie à rester internés à Ste Mangouste sans même être capable de reconnaître la chair de sa chair comme les Londubat ? Neville n’a jamais pu se décider sur la réponse, parce qu’il a au moins la chance de voir ses parents et de leur parler même s’il n’y a aucun échange à proprement parler. Néanmoins, chaque visite reste éprouvante pour lui. Il a beau venir trois fois par semaine en dépit de la désapprobation de sa grand-mère, il en ressort toujours profondément affecté. Les poches pleines de cartes de sorciers et de sorcières célèbres après que sa mère ait mangé toutes les chocogrenouilles qu’il leur a apportées, l’ancien lion déambule dans les couloirs de l’hôpital avec un pli soucieux sur le front. Comme à chaque fois, un cuisant sentiment de rancoeur se réveille au plus profond de ses entrailles. Ses parents sont des héros de la première guerre des sorciers, membres de l’Ordre du Phénix originel et pourtant, ils en sont réduits à cet état-là, pendant que certains partisans des forces des ténèbres sont encore en fuite et en liberté. Incapable de se défaire de son sentiment d’injustice si profondément ancré, Neville s’efforce pourtant de le reléguer au second plan. Depuis la fin de la guerre, à peine quelques semaines auparavant, il doit vivre avec tout ce qu’il ressent et après tout ce que les Carrow lui ont infligé - y compris le sortilège Doloris -, il se rend compte que la pire torture est en réalité dans sa tête. En pleine réflexion à ce sujet, se débattant avec ses pensées comme c’est le cas depuis la victoire de la bataille de Poudlard, le sang-pur ne prête pas beaucoup d’attention à ce qu’il se passe autour de lui. C’est ainsi qu’il manque de foncer dans une silhouette féminine à l’angle d’un couloir. « Oups, je suis désolé… » Baissant les yeux, il hausse alors des sourcils étonnés. « Ah, bonjour Hermione. » Il ne s’attendait pas du tout à tomber sur elle ici. Il a croisé beaucoup de combattants les jours après la bataille, puis moins au fil des semaines. « Tu es venue voir quelqu’un ici ? » Neville ne songe même pas que sa question pourrait être indiscrète. Au lieu de ça, il fait un geste vague pour expliquer sa propre présence dans les environs. « J’étais venu voir… Enfin, tu sais. »
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Neville Longbottom
Neville Longbottom
Neville Longbottom
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Neville Longbottom
Mer 23 Mar - 21:51
to my very first friend
w/@neville longbottom

Les portes de Sainte-Mangouste à peine franchie qu’elle avait déjà envie de rebrousser chemin, Hermione. Elle s’était attendue à ressentir l’atmosphère pesante d’après-guerre entre les murs de ce bâtiment ayant accueilli plus de blessés en un mois qu’en dix années complètes pourtant, rien n’avait pu la préparer à la peine qui lui étouffait le cœur que de voir les chambres toutes occupées qui défilaient sous ses yeux. Elle savait, la Granger, que les pertes avaient été humainement nombreuses ; mais c’était une chose de le savoir, de le lire dans les journaux ou de l’entendre de la bouche des sorciers et c’en était une autre de le constater de ses propres yeux. Et alors que son regard se posait partout et nulle part à la fois dans cet hôpital où elle n’était venue qu’une seule fois durant toute sa vie, elle la sentait, cette boule au creux de son estomac, celle formait par la douleur mêlée à une certaine angoisse. Elle évitait les mouvements de foule depuis le 2 mai, incapable même de se présenter aux procès ouverts des anciens mangemorts et autres sorciers mis en examens pour crimes de guerre mais Harry ne lui avait pas laissé le choix de ce déplacement particulier et si elle adorait son meilleur ami, elle le maudissait aussi intérieurement. Cet endroit était sans aucun doute le dernier où elle souhaitait se trouver en ce moment – quoiqu’à bien y réfléchir, il y en avait pas mal à classer dans cette catégorie. Et même si elle était en avance à son rendez-vous avec la médicomage, Hermione ne se présenta pas à l’accueil ni dans l’aile de Sainte-Mangouste où elle était attendue parce qu’elle ne parvenait pas à imaginer l’instant où elle devrait raconter ce pourquoi elle était là. Une visite de routine, avait dit Harry, pour vérifier que tout allait bien et que les effets du Doloris s’étaient bel et bien dissipés sans lui laisser des séquelles mais le médecin pourrait bien dire ce qu’il voulait, elle savait elle, qu’elle en aurait toujours. Dans sa tête. Cette même tête qu’elle secoua de droite à gauche pour chasser ses pensées tandis que son œil fut attiré par un visage familier assis sur son lit et la porte de la chambre grande ouverte. Nott. Nott qu’elle avait évidemment aperçu sur le champ de bataille et même après, au moment de soigner les sorciers. Nott qui avait partagé ses cours pendant six ans, toujours en quête des meilleurs résultats comme elle. Nott vers qui elle avança sans savoir pourquoi, sans savoir comment, mais parce envie qu’elle ne refoula pas.

Des minutes, une heure, peut-être plus. Elle avait perdu la notion du temps à discuter avec lui – bien que le silence les avait aussi accompagné – et elle s’apprêtait désormais à partir, tout rendez-vous médical oublié, avant de prendre plutôt le seul chemin qu’elle connaissait dans cet établissement. Avec ses meilleurs amis, Hermione était déjà venu dans ce couloir où un peu plus loin dans une chambre se reposaient monsieur et madame Londubat depuis des années. La compassion qu’elle avait éprouvé à l’égard de Neville avait été plus grande encore en réalisant ce qu’il vivait au quotidien et si elle avait décidé de revoir les visages des parents de la première personne qui l’avait véritablement accueillie dans le monde magique, ce n’était pas un hasard. Eux aussi avaient été victime du sortilège de torture ; eux aussi avaient eu droit d’assister – et de subir – la violence de Bellatrix Lestrange et peut-être, à cet instant, se sentait-elle plus proche d’eux que de n’importe qui d’autre. C’était étrange, certainement aussi stupide d’un point de vue extérieur mais c’était sa douleur et elle ne pouvait pas l’ignorer. L’esprit visiblement ailleurs, elle sentit l’impact plus qu’elle ne le vit et releva les yeux vers le sorcier qu’elle venait de bousculer. Son visage se décontracta en réalisant qu’il s’agissait justement de Neville. « Hey Neville » Elle aurait pu le serrer dans ses bras dans d’autres circonstances, aujourd’hui tout lui semblait fade. « Non, pas vraiment » C’était la vérité après tout mais maintenant elle était confuse. « Je… j’étais là et je… je pensais que ça ne dérangerait personne si je passais voir tes parents quelques minutes » Elle savait que les visiteurs se faisaient rares en dehors du garçon lui-même et de sa grand-mère. « Comment vont-ils ? » demanda t’elle en réalisant que son ami devait sortir de la pièce. « Comment vas-tu ? » Une question que tous les ex-combattants évitaient – pour des raisons évidentes – mais elle se voyait mal faire comme si ça ne l’intéressait pas. Ce n’était pas le cas.
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Hermione Granger
Hermione Granger
Hermione Granger
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Hermione Granger
Jeu 24 Mar - 7:57

Si Neville commence à connaître le visage des personnes qui arpentent régulièrement les couloirs de Ste Mangouste comme lui, il ne s’attendait en revanche pas à tomber sur Hermione. Il se demande évidemment ce qu’elle fait là, se disant qu’elle vient peut-être rendre visite à quelqu’un qu’ils connaissent tous les deux, peut-être parmi les blessés les plus sévères de la bataille de Poudlard. Il n’en a aucune idée en réalité et dans un hôpital, la question semble toujours un peu mal placée. Pourtant elle s’échappe de ses lèvres avant même qu’il ait vraiment eu le temps d’y réfléchir. Et la réponse de la jeune femme ne manque pas de le surprendre. « Mes parents ? Oh… Bien sûr, ça ne dérangera personne. Je pense qu’ils sont toujours contents de voir quelqu’un, même si… Eh bien, même s’ils sont incapables de reconnaître les autres. » Pourquoi Hermione vient-elle voir ses parents ? Le jeune homme ne sait pas trop et pourtant, ça lui fait plaisir quand même. Ils ne doivent pas vraiment se sentir seuls puisque ils ne sont pas conscients de grand-chose, mais c’est toujours très gentil. « Tu les as déjà vus avant ? Je veux dire… À part ce Noël quand on était en cinquième année. » C’est ce jour-là qu’Hermione, Ron, Ginny et Harry (du moins le pense-t-il en ce qui concerne ce dernier) ont découvert la vérité au sujet de ses parents. Ils n’en ont jamais vraiment reparlé depuis, mais Neville a été soulagé de pouvoir compter sur leur discrétion. « Ils vont… Comme d’habitude, tu sais. En fait, ma mère s’est couchée pour faire une sieste à l’instant, j’en reviens. Mais c’est gentil de ta part d’aller les voir. » Ça ne devrait peut-être pas l’étonner d’Hermione. Elle a toujours été très sympathique envers lui et, quand il voit que sa mine soucieuse reflète la sienne, il ne peut s’empêcher de s’inquiéter. « Ça va, merci. » Un mensonge, encore un : n’est-ce pas tous ce qu’ils font, depuis la fin de la guerre ? Oh bien sûr, ce n’est pas tout à fait faux. L’ancien lion se porte bien, physiquement, aucune séquelle à déplorer de ce côté-là et c’est déjà une excellente chose. Mais son esprit continue à être torturé, par les mauvais souvenirs, par un profond sentiment d’injustice, par une rancoeur enracinée en lui. Et s’il se déteste pour éprouver tout ça, Neville ne parvient tout simplement pas à s’en débarrasser. « Et toi ? » La question est retournée naturellement, mais le brun ne peut s’empêcher de se demander si l’ancienne rouge et or serait plus sincère que lui. Il n’y a rien d’évident dans le fait de se confier et d’ouvrir son coeur, même face à des personnes connues depuis de nombreuses années. « Est-ce que je peux t’inviter à boire et à grignoter quelque chose ? Il y a un salon de thé au cinquième étage. On pourrait… Bavarder un peu et passer faire coucou à mes parents après si tu en as toujours envie, ils seront probablement réveillés. » Neville ne sait pas à quel point sa proposition peut être tentante ou pas, mais il réalise aisément qu’il n’a pas passé de temps avec son ancienne camarade de classe depuis longtemps. Depuis la fin de la guerre, chacun panse ses blessures et le Longbottom s’est aussi plus ou moins isolé. Alors le hasard fait sûrement bien les choses, c’est peut-être l’occasion de rattraper un peu le temps perdu. Sa proposition acceptée, Neville précède Hermione au cinquième étage, où ils s’installent tous les deux dans le salon de thé. « Un thé vert et un muffin aux myrtilles, s’il vous plaît. » Une fois installé, le sang-pur se dit que soit il faudra faire attention à éviter les sujets délicats, soit ce sera le moment de mettre cartes sur tables. « Je sais pas si tu le sais, mais j’ai déménagé. J’habite tout seul dans la résidence secondaire de Blackpool, si à l’occasion tu veux passer, pendant l’été c’est encore mieux en plus. »
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Neville Longbottom
Neville Longbottom
Neville Longbottom
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Neville Longbottom
Mar 19 Avr - 16:12
to my very first friend
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Le visage familier de Neville avait quelque chose de rassurant comme cela avait été le cas lors de son retour à Poudlard pour trouver ce qu’elle pensait être le dernier horcruxe. Le jeune homme avait toujours cet ami sur qui elle pouvait se reposer durant leur scolarité, l’un des seuls qui ne l’avait jamais repoussée ou jugée pour la personne qu’elle était. Hermione avait su, à la seconde où elle l’avait rencontré, que Neville serait un sorcier exceptionnel s’il s’en donnait les moyens et c’était exactement ce qu’elle s’était efforcée de faire ces dernières années. Apprendre son histoire familiale n’avait fait que confirmer ses pensées et aujourd’hui, alors qu’elle avait normalement rendez-vous avec un docteur pour le suivi de blessures internes, elle avait eu envie de voir les Longbottom sans réaliser que son premier ami dans le monde magique pouvait être là également. Un sourire compatissant au bord des lèvres à sa réflexion, elle secoua la tête et se racla la gorge avant de répondre à sa prochaine question. « Non, je n’étais pas revenue depuis » Principalement parce qu’elle n’avait pas eu vraiment le temps mais aussi parce que d’une certaine façon, ce n’était pas sa place. Son besoin actuel de les voir était plus personnel et intéressé que bienveillant et elle s’en voulait presque pour ça, Hermione. « Alors il n’y a pas de changement… » conclut-elle en fronçant les sourcils, consciente que leur état ne pourrait jamais s’améliorer mais l’espoir, toujours, sans doute de Neville que de voir ses parents revenir à eux-mêmes. « Je ne vais pas aller les déranger si elle dort, je repasserais plus tard » Ou pas parce qu’éviter Sainte-Mangouste à tout prix faisait partie de ses objectifs dans les semaines à venir et cela n’avait rien à voir avec les Longbottom. Hochant la tête à la réponse automatique qu’il lui donnait, la même qu’elle présentait à chaque fois qu’on lui posait la question, elle aurait pourtant aimé dire que tout allait bien. Elle aurait aimé entendre que Neville allait bien, que le monde entier allait bien cependant, ce serait se voiler la face que de croire que la mort du mage noir réduisait leur peine d’avoir enterré des amis, de la famille pour certains et tous les traumatismes qui l’accompagnait. « Ça va aussi » Il n’y avait pourtant rien de rassurant dans ses paroles mais par où commencer si elle venait à se confier sur ce qui n’allait pas ? Et surtout, serait-elle capable de s’arrêter ? « Bien sûr, on peut faire ça » Cette fois elle lui offrit un petit sourire et le suivit jusqu’au cinquième étage. Elle réalisait seulement à quel point Neville connaissait l’hôpital et une vague de tristesse s’empara d’elle à cette pensée. Evidemment qu’il avait l’habitude de venir, ses parents vivaient à temps plein dans cet endroit depuis qu’il était bébé. Dix-huit longues années. Installés dans le salon de thé, elle regarda autour d’elle, surprise qu’une telle pièce ait été aménagé et qu’en plus, elle paraissait plutôt bien. « Cet endroit est joli » commenta t’elle doucement. En comparaison aux murs blancs ou sobres présents à tous les étages, c’était autre chose. « Je vais prendre la même chose que lui, merci » Assise à une table, Hermione écouta Neville évoquer son déménagement et elle ne cacha pas sa surprise. « Non, je ne savais pas mais c’est une bonne nouvelle, je suppose ? Ta grand-mère doit être un peu moins ravie, je me trompe ? » demanda t’elle dans un petit rire. Elle avait rencontré madame Longbottom à plusieurs reprises notamment lorsqu’elle déposait ou venait rechercher Neville à la gare et d’après ce que son ami lui avait raconté sur elle, cette dame était un phénomène à elle toute seule. Et elle adorait son petit-fils alors ne plus l’avoir à ses côtés devait être une épreuve. « Harry et moi, on dort chez les Weasley pour l’instant mais je pense retourner dans la maison de mes parents à Londres » Sa situation était délicate pour plusieurs raisons. Au Terrier, elle ne se sentait pas mal mais pas chez elle et la maison de son enfance elle lui semblait bien trop grande, bien trop vide sans les Granger pour la peupler. « Ils sont en Australie maintenant » expliqua t’elle au garçon sans préciser qu’en plus de vivre à l’autre bout de la planète, ils n’étaient plus vraiment eux-mêmes. Et ils ne la connaissaient plus. « Merci pour l’invitation en tout cas, ce serait avec plaisir » Si elle désirait du temps seule pour le moment, elle savait qu’un jour viendrait où elle voudrait retrouver les petits plaisirs de la vie comme le fait d’avoir des amis et de passer du temps avec eux. « Ginny m’a dit que tu envisageais d’intégrer le bureau des aurors à l’avenir » déclara t’elle en relevant les yeux vers lui pour sonder son visage et être sûre qu’elle ne se trompait pas. « C’est un choix de carrière admirable, je suis certaine que tu seras génial » Elle n’en avait jamais douté, Hermione, et elle n’avait pas eu besoin de le voir sur le champ de bataille pour s’en rendre compte.
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Hermione Granger
Hermione Granger
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Hermione Granger
Mer 20 Avr - 9:29


En commentant l’état de santé - plutôt stable - des parents de Neville, Hermione fronce légèrement les sourcils. « Non… Il n’y a pas de changement. Je doute qu’il y en ait un, un jour. » Plus petit, le brun se surprenait à espérer un avenir meilleur pour ses parents et sa famille en général. Il voulait tellement qu’ils parviennent à le reconnaître, qu’ils puissent vivre tous les trois comme ils n’ont pu le faire que pendant trop peu de temps, qu’ils réussissent à nouveau à goûter à certaines joies de la vie. En grandissant, son espoir s’est amenuisé, principalement pour éviter un sentiment de déception toujours croissant. Il voudrait toujours qu’ils soient capables de l’identifier comme leur fils notamment, bien sûr. Mais il y a longtemps qu’il a appris à ne plus se voiler la face, et ça ne l’empêche absolument pas de multiplier ses visites, comme en témoigne sa présence aujourd’hui. Proposition acceptée par Hermione d’aller prendre un thé et manger un morceau au salon du cinquième étage, ils prolongent donc leur temps passé à Ste Mangouste, mais dans un endroit moins lugubre. La brune semble même surprise de le découvrir, jetant des coups d’oeil autour d’elle. Le jeune homme, lui, connaît évidemment un peu trop le coin, pause appréciée dans l’ambiance toujours particulière d’un hôpital. Attablés face à leurs tasses et leurs pâtisseries, Neville évoque son déménagement à Blackpool. « C’est une bonne nouvelle, oui ! J’adore ma grand-mère, mais j’avais besoin de me retrouver… Un peu seul. » Peut-être pas l’idée du siècle d’ailleurs, mais c’est souvent plus fort que lui. « Elle m’appelle presque tous les jours pour que j’aille manger parce qu’elle est persuadée que je me sous-nourris et qu’il paraît que j’ai des repas à rattraper à cause des Carrow » sourit-il, sans préciser que dans ces moments-là il ressent un mélange d’agacement et d’attendrissement. Pendant ce temps, la née-moldue lui apprend que Harry et elle sont chez les Weasley pour l’instant. « Ginny et Luna sont passées me voir la semaine dernière. Elles m’ont donné un peu des nouvelles de… De chez elles, de Loutry Ste Chaspoule, tout ça. » Et si Neville apprécie sa solitude, la compagnie de ces jeunes femmes lui fait au final toujours beaucoup de bien. Hermione, elle, évoque naturellement ses parents. « Ils vont rester en Australie ? » Le sang-pur ne demande pas le pourquoi du comment des détails, sentant le sujet plutôt délicat. Mais il s’intéresse à l’avenir par rapport à Hermione, forcément. « Et Harry, il pense rester chez les Weasley ? » Ça fait un petit moment que Neville n’a pas croisé le Survivant. Et comme souvent, il se dit qu’il devrait faire un effort pour maintenir un contact plus régulier avec ses amis. Unir ses forces pendant la guerre est une chose évidente. Mais maintenant que tout le monde panse ses plaies, c’est moins facile. Et aussi perdu qu’il puisse être, l’ancien lion commence à mieux se rendre compte de ce qu’il voudrait faire de sa vie, envie naturelle d’aider à la protection de la communauté magique mais découlant aussi - pour être tout à fait honnête - de son ressentiment et de son besoin de vengeance. « Oui, j’aimerais bien. On a globalement fini de se battre, mais… Il reste encore beaucoup de choses à régler. Et j’envisage de plus en plus de suivre les traces de mes parents. » Il ne s’est jamais senti à leur hauteur, mais il espère qu’ils seraient fiers s’ils étaient conscients de ce qui se passe. « Je sais que c’est difficile, alors on verra bien si j’y arrive. » Hermione était la toute première à l’aider, Neville s’en souvient très bien. « Et toi… Tu as des idées ou pas encore ? »
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Neville Longbottom
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